Gloire au vide

Publié le par Fenicottero

Gloire au vide

Surveillant d’un établissement déserté

Le temps par son tic tac futile

S’emploie à tricoter les fils

De mon parfois si vide métier

 

Pourtant reviennent à ma mémoire

De longues semaines pleines d’oisiveté

Et la mélancolie qui les accompagnait,

Parfois, du matin jusqu’au soir.

 

Mes jours de libertés chômées

N’en finissaient plus d’entacher

Les secondes, les minutes, de malheurs.

 

Il est ma foi bien plus facile

D’être un peu payé pour ne rien faire de l’heure.

Gloire au vide utile, gloire aux vies d’utiles !

 

 

 

 

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